Le plan de « sauvetage » élaboré pour
Chypre pourrait servir de modèle pour résoudre les difficultés bancaires
au sein de la zone euro, a déclaré le président de l’Eurogroupe Jeroen
Dijsselbloem.
L’Eurogroupe, le FMI et la BCE se
félicitent de l’accord trouvé pour sauver Chypre de la faillite. Le
président de l’Eurogroupe, le Hollandais Jeroen Dijsselbloem, veut même
en faire un modèle.
Selon lui, ce plan, qui
consiste à réduire le poids du secteur bancaire du pays (notamment en
mettant en faillite la deuxième banque du pays), peut être mis en oeuvre
pour les pays en difficultés bancaires de la zone euro (Slovénie) ou
ceux dont le système bancaire est similaire à celui de Chypre,
c’est-à-dire accueillant vis-à-vis des investissements étrangers (comme
c’est le cas à Malte et au Luxembourg).
« S’il y a un risque dans une banque, notre première question devrait être ‘d’accord, qu’allez-vous faire, vous, dans la banque ? Que pouvez-vous faire pour vous recapitaliser vous-mêmes ?’», a ainsi expliqué M. Dijsselbloem, avant de préciser que « si la banque ne peut pas le faire elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, (nous le demanderons) aux détenteurs de dépôts non garantis. »
Exposé de cette manière, cela a l’air
simple. Les marchés ont pourtant pris ces déclarations de façon
dubitative, plongeant en fin de journée.
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