Afin d'éviter une fuite des dépôts des banques
chypriotes, les législateurs ont décidé d'adopter vendredi 22 mars au
soir des mesures de contrôle des mouvements de capitaux. Ces mesures
sont sans précédent dans l'histoire de la zone euro.
En vue d’éviter un retrait massif d’argent au sein des banques
chypriotes, celles-ci ont du conserver leurs portes fermées toute la
semaine dernière.
Une première date de réouverture avait été fixée à jeudi 21 mars. Cette date a été reportée au mardi 26 mars.
Afin de limiter au maximum les mouvements brusques de sortie des capitaux des établissements bancaires chypriotes, les autorités ont décidé d’adopter des mesures de contrôle des capitaux.
Dimanche, une limite de retrait de 100 euros par jour a été programmée au sein des distributeurs automatiques de billets.
Le
contrôle devrait également rendre plus difficile, voir impossible les
transferts d’argent entre comptes ou à l’extérieur du pays. Une première date de réouverture avait été fixée à jeudi 21 mars. Cette date a été reportée au mardi 26 mars.
Afin de limiter au maximum les mouvements brusques de sortie des capitaux des établissements bancaires chypriotes, les autorités ont décidé d’adopter des mesures de contrôle des capitaux.
Dimanche, une limite de retrait de 100 euros par jour a été programmée au sein des distributeurs automatiques de billets.
Les retraits des comptes courants devraient requérir une notification de sept jours. Des restrictions devraient être prévues afin d’empêcher les déposants de réaménager leurs comptes bancaires en vue d’échapper au prélèvement envisagé pour les dépôts de plus de 100 000 euros.
Ce contrôle de capitaux est sans précédent dans l’histoire de la zone euro. Selon certains observateurs, il s’inscrirait en violation à la liberté de circulation des capitaux garantie par le traité européen et pourrait accentuer les craintes sur la vulnérabilité de Chypre malgré le plan d’aide accordé.
Ce contrôle n’est pas sans alimenter des craintes auprès des citoyens chypriotes eux-mêmes. D’aucuns s’interrogent sur la manière dont ils vont pouvoir faire face à leurs obligations de paiement de loyers, d'abonnements, ou de mensualités de crédit.
D’autres qui travaillent au sein des établissements bancaires s’inquiètent pour leur sécurité face aux réclamations potentielles des épargnants.
Olli Rehn, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires a indiqué que ces mesures devraient être rapidement levées. Cependant la réalité pourrait être toute autre.
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