Une fois n'est pas coutume, mais il me vient l'envie d'écrire l'intro d'un petit article sur le blog.
Pendant que les médias nous bassinent avec les blagues des carambars, le foot, le mort de Koh-lanta, le spray de Boutin, les manifs pour ou contre les gays, les certificats verts, la pilule de la 3ème génération, le procès Sarkozy, le pape François 1er, la neige, Gad Elmaleh, les anges de la téléréalité, Depardieu, les œufs de Pâques et tuti quanti les conséquences de la crise et des
politiques d'austérité, l'emploi a régressé et le chômage n'a cessé
d'augmenter dans l'Union européenne, tandis que la situation financière
des ménages est restée précaire, a constaté la Commission européenne
dans un rapport publié mardi. "Les effets négatifs des restrictions
budgétaires et des hausses d'impôts sur l'emploi et le niveau de vie
sont de plus en plus visibles dans certains États membres", souligne le
rapport.
"La crise sociale que traverse l'Europe
continue de s'aggraver. Dans un certain nombre d'États membres, aucun
signe d'amélioration tangible n'est en vue. Les personnes les plus
pauvres ont très souvent été les plus sévèrement touchées", a reconnu le
commissaire européen chargé des Affaires sociales, Laszlo Andor.
Les chiffres du rapport sont accablants
Le
chômage a continué d'augmenter en janvier 2013. Il touche désormais
26,2 millions de personnes dans l'Union (19 millions dans la zone euro),
soit 10,8 % de la population active (11,9 % de celle de la zone euro).
L'écart en matière de chômage entre, d'une part, le sud et la périphérie
et, d'autre part, le nord de la zone euro a atteint 10 points de
pourcentage en 2012, un niveau sans précédent. Non seulement le chômage
des jeunes a atteint un nouveau sommet dans l'ensemble de l'Union (23,6 %
des jeunes actifs étaient sans emploi en janvier 2013), mais sa durée
tend à s'allonger.
Le PIB de l'Union a affiché un recul de 0,5 %
au quatrième trimestre 2012, le plus important depuis le début de
l'année 2009. Le taux d'emploi total s'est contracté de 0,4 % en 2012 ;
rien qu'au quatrième trimestre, il a diminué de 0,2 % par rapport au
trimestre précédent.
Les dépenses de protection sociale baissent
plus rapidement que lors des crises économiques précédentes, note encore
le rapport, qui constate que la proportion des ménages de l'Union
faisant état d'une situation de détresse financière reste largement
supérieure à ce qui a pu être observé au cours de la précédente
décennie. Près d'un ménage à bas revenus sur quatre connaît une telle
situation.
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