Selon l'Agence de Presse Xinhua, le secrétaire d'Etat au Budget Luis
Morais Sarmento a déclaré lors d'une conférence de presse que les
nouvelles coupes allaient affecter « les dépenses sur le personnel, le service ainsi que les dépenses courantes » du secteur public.
Ces mesures devraient permettre au Portugal de compenser
le 1,3 milliard d'euros que le Portugal devait lever par des mesures
d'austérité qui ont finalement été abandonnées depuis que la Cour
constitutionnelle en a jugé certaines illégales, a expliqué M. Sarmento
sans fournir davantage de détails.
Les représentants de la « troïka » qui réunit l'Union
européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale
européenne, en visite à Lisbonne cette semaine, ne sont pas parvenus à
obtenir un consensus politique entre le gouvernement et le Parti
socialiste, principal parti de l'opposition, sur les prochaines coupes
budgétaires à adopter.
Des manifestations à travers le pays au cours des derniers mois
A l'issue des réunions de mercredi avec le Premier
ministre Pedro Passos Coelho et les représentants de la troïka, le
Secrétaire général du Parti socialiste Antonio Jose Seguro a déclaré à
la presse que ces réunions n'avaient rien apporté de nouveau, tout en
réaffirmant ses divergences à l'égard de la mise en place des rudes
mesures d'austérité du gouvernement.
Les représentants de la troïka ont conclu leur visite au
Portugal en déclarant que les discussions allaient se poursuivre dans le
but de garantir que le pays atteindra ses objectifs financiers.
Le plan de sauvetage à 78 milliards d'euros accordé par la
troïka en mai 2011 a poussé le Portugal à mettre en place de rudes
mesures d'austérité, ce qui a entraîné des manifestations à travers le
pays au cours des derniers mois.
Une décision de la Cour constitutionnelle datant du 5
avril oblige le Portugal à se serrer davantage la ceinture pour remonter
la pente : le pays s'est engagé selon les termes fixés par la troïka à
ramener le déficit public à 5,5% de son PIB d'ici la fin de l'année,
afin de compenser la perte du 1,3 milliard d'euros.
78 milliards d'euros de plan de sauvetage pour nos amis portugais, .... et ce n'est toujours pas assez.
Un peu plus de rigueur et d'austérité.
Et puis l'année prochaine, il faudra un tour de vis supplémentaire et encore, et encore.
Le Portugal ne souffre toujours pas autant que la Grèce.
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