L'aide de l'Etat belge au secteur financier a engendré en 2012 des
recettes de 1,55 milliard d'euros et des dépenses de 3,67 milliards,
pour un solde négatif de 2,12 milliards d'euros, selon des données
diffusées par Eurostat.
En plus de ses chiffres définitifs sur les budgets 2012, l'office
européen de statistique a publié lundi un état des lieux des coûts et
recettes de l'aide aux banques. Dans la zone euro, le solde négatif est
de 53,83 milliards en 2012 (soit 0,57% du PIB), après -9,48 milliards en
2011, -66,25 milliards en 2010 et -7,13 milliards en 2009.
Dans le rouge après 2 années positives
Le
solde est obtenu en déduisant les coûts (injections de capital, appels
aux garanties, intérêts à payer) des recettes (frais de garanties,
intérêts, dividendes). Les données montrent que les dépenses restent
encore nettement plus importantes que les rentrées dans la zone euro. En
Belgique, le solde est retombé dans le rouge en 2012 (-2,12 milliards)
après deux années positives (450 millions en 2011 et 250 millions en
2010). En 2008 et 2009, le solde était négatif d'une trentaine de
millions.
Les détenteurs de gros dépôts à la plus grande banque de Chypre,
Bank of Cyprus, pourraient enregistrer des pertes allant jusqu'à 60%,
plus que ce qui était d'abord envisagé dans le cadre du plan de
sauvetage, ont indiqué samedi des responsables.
Qui ne se souvient que Jeroen Dijsselbloem, le président de
l’Eurogroupe, avait déclaré que la mise à contribution des épargnants (bail-in)
à Chypre pourrait servir de modèle à l’ensemble de l’Europe ? Face aux
réactions d’indignation qu’avaient suscitées ses propos, il avait très
rapidement fait machine arrière.
