Rome. C’est un processus d’accumulation, la fin du capitalisme
mondial : d’abord le déclin et la dégénérescence, et maintenant le
capitalisme cannibale, impitoyable et cupide qui se dévore lui-même avec
la rapidité d’un tire-bouchon qui s’enfonce en spirale. Aujourd’hui on
voit bien qu’il n’en a plus pour longtemps et c’est tant mieux.
Comme autrefois en Italie le parti communiste italien a fini par
mourir et comme la révolution française a fini par perdre la force qui
l’animait, les événements actuels prouvent que le capitalisme, le
système capitaliste lui aussi, a perdu la force vitale dont il
prétendait être animé. Aujourd’hui un nombre croissant de capitalistes
sont arrivés à une situation de si salvi chi puo, chacun pour soi. Plus
personne ne peut affirmer que le capitalisme est une idéologie
politique, sociale et économique qui fait avancer la société.