Et le taux de chômage de l’Allemagne ne fait que diminuer depuis
des années ; fin 2011, il était à presque 7% pour diminuer encore et
afficher un insolent 5,4% en 2013.
Alors extrêmement bas le chômage allemand ? Est-ce cela le «miracle économique allemand» ? Oui mais… a-t-on envie de dire.
Que se cache-t-il derrière ces chiffres: une économie à nouveau florissante, un exemple à suivre ou un système social quelque peu défavorable aux sans-emplois ?
Que se cache-t-il derrière ces chiffres: une économie à nouveau florissante, un exemple à suivre ou un système social quelque peu défavorable aux sans-emplois ?
Pour comprendre, il faut remonter quelques années en arrière, au
début des années 2000. Le gouvernement allemand a voulu s’attaquer au
«chômage volontaire» et donc mettre en place un système qui «oblige» le
chômeur à chercher, mais surtout à trouver, du travail, sous peine de se
voir refuser le versement des allocations de chômage.
Une série de réformes, pour le moins «musclées», ont été prises par
le Chancelier socialiste Schröder, secondé dans cette tâche par Peter
Hartz, qui n’est autre que le directeur des ressources humaines de
Volkswagen. De 2003 à 2005, les lois Hartz ont fait leur entrée en
Allemagne.